Festival en pays rêvé
Natacha Appanah
Ce vendredi 17 novembre, les élèves des classes de Première générale 1 et 2 ont été invités à échanger avec Natacha APPANAH, journaliste et écrivaine. Elle est l’autrice de nombreux romans dont Rien ne t’appartient et Tropique de la violence primé au Femina des Lycéens. Née à l’île Maurice dans une famille descendant d’engagés indiens, elle a évoqué son enfance dans ce pays aux multiples cultures. La richesse des échanges a été une source d’inspiration et de motivation :
Jonhaël, Asha et Leïa
Ce que nous avons aimé, c’est : son énergie débordante, sa passion pour l’écriture et sa capacité à captiver son public. Elle nous a encouragé à explorer nos propres émotions et à trouver notre voie/ voix dans l’écriture. C’était une véritable leçon d’authenticité et de créativité. Elle nous a appris beaucoup de choses sur l’écriture, la façon de donner vie à des personnages et sur l’importance de partager nos histoires avec le monde. Elle nous a montré que les écrivains sont des passionnés de lecture et que tout le monde pouvait écrire, qu’il ne faut pas baisser les bras : quand on veut quelque chose, il faut poursuivre ses efforts pour parvenir à ses objectifs.
Natacha APPANAH est une femme passionnée. Elle a une voix chaleureuse. Elle nous a parlé de son travail avec beaucoup d’authenticité et d’émotions
« J’ai trouvé admirable que, malgré tous les premiers refus des maisons d’éditions, elle ait persévéré dans cette passion pour les livres qu’elle nourrit depuis son enfance. C’est en ouvrant un carton plein de livres qu’elle a eu sa véritable révélation sur ce qu’elle voulait faire dans sa vie : écrire.
Natacha APPANAH est une belle femme inspirante, car en tant qu’antillaises, nous avons le même passé ancestral mais sur des terres différentes.
Pendant cette rencontre, j’étais captivée par son langage, son éloquence, sa manière de parler. J’ai beaucoup aimé quand elle a parlé de son enfance à l’Ile Maurice. J’aime beaucoup écouter les anecdotes des auteurs : c’est toujours intéressant ! J’ai appris qu’elle passe parfois des journées entières à écrire, ça prend du temps, et qu’un éditeur peut demander à un écrivain de revoir sa copie si ce n’est pas bon.
Elle a partagé des réflexions profondes sur la manière dont la lecture personnelle de témoignages peut susciter une connexion émotionnelle plus intense avec les événements historiques, soulignant ainsi l’importance de comprendre les histoires individuelles pour mieux appréhender l’ensemble de l’histoire.